jeudi 20 mai 2010

Tout commence par une présentation. Ou sa non-présence. ~

Caroline M.
Tatouée. Percée. Mal apprivoisée.





Bordeaux.
Étudiante en communication.
A défaut d'avoir du goût, je prétends avoir du style.



"Je portais l'hirondelle contre moi, torse nu, la posai sur mon coeur qui galopait, avec le désir absurde que cet excès lui rende la vie, que sa palpitation contamine la petite carcasse et qu'à travers elle un autre corps frêle respire, hirondelle, je ne pouvais savoir que c'était toi, à présent que j'ai compris qui tu étais, je regrette, oui, je voudrais te serrer contre mon coeur, moi qui t'ai froidement saccagée, je voudrais te réchauffer, moi qui brûle de savoir qui tu étais, ce que tu es, je te nommerai Hirondelle.
Nul n'est plus vivant que l'hirondelle, toujours aux aguets quand elle n'est pas en migration. Il ne faut pas la confondre avec les grossiers martinets, pas plus que t'apparenter aux vulgaires humains de ton entourage.
Toi tu étais l'hirondelle, ton mode d'existence était le qui-vive, ça me plaisait, j'avoue avoir voulu que tu ne te rassures pas, j'aimais l'idée de ta peur, j'aimais que tu sois ce frémissement, que ton œil soit craintif et cependant courageux, j'y suis peut être allé un peu fort pour te garder en cet effroi que j'espérais éternel.
Hirondelle, ne pourrait tu revivre ?
Hirondelle, la jamais partie, qui reviens me hanter à tire-d'aile."
A.M
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